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Au cours d’un atelier présidé par le Ministre de l’Economie et des Finances : L’OPIC présente ses offres de financement aux banques, PME et microfinances

Le Ministre de l’Economie et des Finances, M. Adama Koné, a présidé le 8 mai dernier à son cabinet sis au Plateau un atelier consacré à la présentation de l’Overseas Private Investment Corporation (OPIC), une institution de financement et de développement du Gouvernement américain qui propose aux banques ivoiriennes, aux PME et aux organismes de microfinances, des opportunités en matière de financement à des taux très concurrentiels et à des conditions très flexibles.

Intervenant au cours de cet atelier qui a réuni des représentants du patronat, de la Chambre de Commerce et d’Industrie, de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire (APBEF-CI), des associations de microfinances, des PME, le Ministre Adama Koné a exprimé la joie du Gouvernement d’accueillir les activités de l’OPIC en Côte d’Ivoire.

« Le Gouvernement ivoirien, informé des activités que mène l’OPIC, m’a donné l’autorisation de recevoir les responsables de cette banque créée en 1971 par le Gouvernement des Etats-Unis en tant qu’agence de développement pour apporter un appui en termes de financement aux banques, aux PME et aux microfinances. Notre Gouvernement a fait le choix stratégique de promouvoir le secteur privé et d’en faire le moteur de la croissance », a indiqué d’entrée le Ministre des Finances, avant de se réjouir : « La Côte d’Ivoire est un pays qui a l’un des taux de croissance les plus élevés au monde. A fin 2017, nous étions à un taux de 7,2% de croissance. Et ce genre de taux ne court pas les rues. Pour nous, il ne s’agit pas seulement d’avoir un fort taux de croissance, mais de faire en sorte que cette croissance soit durable et inclusive. C’est pourquoi nous voulons un système financier fort pour soutenir le dynamisme du secteur privé. C’est pour toutes ces raisons que nous accueillons l’OPIC à bras ouverts. »

Pour le ministre Adama Koné, le Gouvernement ivoirien qui nourrit de grandes ambitions entend « tirer le meilleur profit » de ce programme.

M. Inza Camara, Délégué général du service de promotion économique de la Côte d’Ivoire aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique, cheville ouvrière de cette rencontre, a, pour sa part, indiqué que l’OPIC peut aider les banques, les PME et les microfinances à se développer. « L’OPIC est une banque américaine au service du développement. C’est une banque qui finance avec des taux de remboursement bas et des conditions beaucoup plus flexibles. (…) L’objet de cette rencontre était d’informer le secteur bancaire, les institutions financières de microfinances, les petites et moyennes entreprises que l’OPIC a des produits qui peuvent les aider à se développer », a insisté M. Inza Camara.

Il a ajouté que l’OPIC est engagé à faire des prêts jusqu’à 20 millions de dollars à des taux bas, notamment 2,7%. « Ces taux sont fortement concurrentiels. Je pense que c’est assez intéressant pour nos institutions financières qui ont un délai de 10 ans pour le remboursement », a-t-il expliqué.

Guy Koizan, le président de l’APBEF-CI, a assuré que le secteur bancaire ivoirien est un partenaire « sérieux », tout en ajoutant qu’il a pris bonne note des offres et des opportunités proposées par les responsables de l’OPIC présents à cet atelier de présentation.

L’OPIC est une institution de financement du développement du Gouvernement américain, très active en Afrique depuis 1974. En effet, elle a engagé près de 16 milliards de dollars dans plus de 700 projets relatifs notamment aux infrastructures, à la production d’électricité, à l’éducation et à la santé. L’OPIC soutient également le secteur agricole et travaille à l’expansion des services financiers, aux entrepreneurs et petits commerces.

La Côte d’Ivoire abrite, depuis 2016, le troisième bureau de l’OPIC en Afrique, après l’Afrique du Sud et le Kenya. Cet important outil d’investissement américain dans le monde est cependant peu connu des décideurs publics et privés ivoiriens, d’où l’organisation du présent atelier.

SOURCCE : SERCOM MEF