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Présentation du rapport 2017 du FMI sur les perspectives économiques de l’Afrique subsaharienne - Le Ministre Adama Koné : « Pour les années à venir, les perspectives de croissance restent bonnes pour la Côte d’Ivoire »

Le Cabinet du ministère de l’Economie et des Finances a abrité le mardi 19 décembre la cérémonie de présentation du rapport 2017 du Fonds monétaire international (FMI) sur les perspectives économiques en Afrique subsaharienne.

Le Cabinet du ministère de l’Economie et des Finances a abrité le mardi 19 décembre la cérémonie de présentation du rapport 2017 du Fonds monétaire international (FMI) sur les perspectives économiques en Afrique subsaharienne. Un rapport qui fait ressortir une reprise modeste de la croissance même si, note le FMI, celle-ci parait encore insuffisante pour relever le PIB par habitant dans la plupart des pays de la région. Pour sa part le Ministre de l’Economie et des Finances, Adama Koné s’est félicité des bonnes perspectives de l’économie ivoirienne.

Au cours de la présentation qu’il a faite, le Représentant Résident du FMI en Côte d’Ivoire, Jose Gijon, a notamment souligné que la croissance en Afrique subsaharienne qui s’est accélérée ces dernières années va rester modérée en général en 2018. Pour ce qui est du cas particulier de la Côte d’Ivoire, il a indiqué que « l’activité économique demeure très solide en 2017, la croissance économique devrait rester supérieur à 7%, l’inflation maîtrisée. En somme, les autorités avancent bien dans la mise en œuvre des réformes ».

Directrice-pays de la Société financière internationale (SFI), Mme Cassandra Colbert, a pour sa part, mis en exergue les énormes potentialité de la Côte d’ivoire, un pays qui « peut faire mieux » dans le classement Doing Business et atteindre l’émergence en 2020.

Dans son commentaire du rapport du FMI, le Ministre Adama Koné s’est, entre autres, félicité que le rapport du Fmi ait mentionné que la croissance en Afrique subsaharienne devrait s’améliorer pour atteindre 2,6% en 2017 et 3,4 % en 2018. Il s’est, en outre, dit convaincu que cette dynamique se poursuivra dans les années à venir grâce aux actions concertées des Etats de la sous-région afin de lutter efficacement contre les obstacles à la croissance, en mettant en œuvre des réformes structurelles adéquates.

Le Ministre de l’Economie et des Finances a, en outre, insisté sur les perspectives économiques en Côte d’Ivoire.« La Côte d’Ivoire continue de jouer pleinement son rôle de locomotive de la croissance en Afrique subsaharienne avec un taux de croissance de 8,3% en 2016, soit le deuxième taux plus fort en Afrique après l’Ethiopie. Pour l’année 2017, l’activité économique devrait enregistrer une croissance de 8,1% portée par le dynamisme de l’ensemble des secteurs d’activité. (…) Pour les années à venir, les perspectives de croissance restent bonnes pour la Côte d’Ivoire.

La mise en œuvre du Plan national de développement (PND) 2016-2020 devrait également permettre d’atteindre un taux de croissance moyen de 8% sur la période 2018-2020, avec une inflation maitrisée autour de 2%. », a rassuré le Ministre Adama Koné.

Cette performance, a-t-il noté, s’explique notamment par les mesures énergiques d’ajustements budgétaires prises par le Gouvernement ivoirien pour atténuer les effets néfastes des chocs internes et externes survenus en 2016 et en début 2017, notamment la chute des coûts du cacao et les revendications sociales et militaires. Il a ajouté que la stratégie de la Côte d’Ivoire s’appuie sur la poursuite des investissements structurants et les réformes structurelles adéquates afin de lever les contraintes au développement du secteur privé, véritable moteur d’une croissance durable.

M. Adama Coulibaly, Directeur de Cabinet du Ministre Adama Koné, a pour sa part relevé que certains indicateurs économiques de ces dernières années tendent à démontrer que notre économie se modernise dans la mesure où l’on note une ascendance de plus en plus maquée de la part du secteur secondaire sur le secteur primaire dans la configuration du PIB. Toute chose qui semble attester que la transformation structurelle de l’économie est en bonne voie. Et que le rapport cite la Côte d’Ivoire au titre des pays préémergents.

Au nom du secteur privé, M. Daouda Coulibaly, Directeur général de la SIB, a exhorté les politiques à « avoir des planifications à long terme », tout en estimant que le rapport du FMI est « complet ».

SOURCE : SERCOM MEF