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7ème Table ronde annuelle des leaders de l’initiative africaine des politiques d’inclusion financière (AFPI) / Le Ministre de l’Economie et des Finances, Adama Koné révèle : « Le taux d'inclusion financière est passé de 18,6% en 2010 à 60,7% en 2017 »

Ouvrant la 7ème Table annuelle des leaders de l’initiative africaines des politiques d’inclusion financière (AFPI), ce jeudi 28 février, à Sofitel Hôtel Ivoire, le Ministre de l’Economie et des Finances, Adama Koné a déclaré que le taux d’inclusion financière en Côte d’Ivoire est passé de 18,6% en 2010 à 60,7% en 2017. C’est autour du thème : « Approches de politiques pour une inclusion financière durable dans un écosystème financier numérique dynamique », que le Ministre a communiqué.

Il a indiqué que les mesures prises par le Gouvernement ivoirien en vue d’accroître l'accès de la population aux services financiers ont permis d’améliorer le taux de l’inclusion financière. Au nombre de ces mesures, a rappelé Monsieur le Ministre, figure en bonne place la création de l'Agence de promotion de l'Inclusion Financière (APIF), ouverture depuis hier du Bureau Régional Afrique Subsaharienne, Moyen Orient et Afrique du Nord de l’Alliance pour l’Inclusion Financière (AFI), l’adhésion de la Côte d’Ivoire l’année dernière à ‘‘l’Alliance BetterThan Cash’’ (paiements numériques) et l’élaboration d’un document cadre de stratégie nationale d’inclusion financière.

« Les actions ci-dessus énumérées ont favorisé, au cours de ces dernières années, l’amélioration de la situation de l’inclusion financière en Côte d'Ivoire. En effet, le taux d'utilisation des services de la monnaie électronique est ressorti à 45,9% en 2017, alors que ces services n'existaient pratiquement pas en 2010. Le taux d'inclusion financière est passé de 18,6% en 2010 à 60,7% en 2017 », s’est réjoui le Ministre Adama Koné.

Toutefois, il a fait savoir qu’en dépit de ces opportunités des défis subsistent. Il s’agit entre autres de la souveraineté et la gestion des données en matière de stockage, de partage, de capacité et de conformité ainsi que la protection et l'identification du client. Ainsi, le conférencier a souligné qu’il revient aux acteurs du système financier, les pouvoirs publics, les régulateurs, le secteur privé et les partenaires au développement, à promouvoir les approches politiques appropriées en vue d'une inclusion financière durable de nos populations. Avant d’assurer de l’engagement du Gouvernement ivoirien, à jouer pleinement sa partition dans la réalisation de l'objectif commun en matière d'inclusion financière.

« Nous discuterons de la mise en œuvre des deux cadres politiques ; l’une sur l’interopérabilité et l’autre sur les envois de fonds transfrontaliers, qui ont été par nos membres africains. Pour la première fois, nous partagerons les premiers résultats et conclusions de notre nouveau groupe de travail sur l’inclusion financière verte. Nous allons également rencontrer nos principaux membres du secteur privé pour discuter de solutions visant à renforcer l’inclusion financière sur le continent africain », a souligné le Directeur Exécutif de l’AFI, M. Alfred Hannig.

Ces assises initiées par le Ministère de l’Economie et des Finances, la BCEAO et l’AFI ont pour objectifs, notamment de créer un cadre propice à l’amélioration de l’interopérabilité des services financiers numériques dans la zone UEMOA et d’échanger sur les expériences reliant à la fois l’inclusion financière et le changement climatique. En plus de la Table ronde, une conférence internationale de haut niveau sur l’avenir de l’inclusion financière se tiendra le vendredi 1er avril 2019.

SOURCE : SERCOM MEF