Le Ministre Adama Coulibaly présente l’attractivité et les atouts d’un secteur en pleinLe Ministre Adama Coulibaly présente l’attractivité et les atouts d’un secteur en pleinessor
« La Côte d’Ivoire est aujourd’hui le pays où le retour sur investissement est parmi les plusélevés »
En marge de la cérémonie d’ouverture du Groupe consultatif sur le Plan national de développement (PND) 2021-2025 tenue le mercredi 15 juin 2022 au Sofitel Hôtel Ivoire- Abidjan, des sessions parallèles de groupes thématiques sous forme de panels ont été programmées. C’est dans ce cadre que le panel avec pour thème « La Côte d’Ivoire, hub énergétique, minier et pétrolier » a été coanimé par le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Mamadou Sangafowa Coulibaly, et le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly.
En présence de partenaires bilatéraux et multilatéraux, d’ONGs et d’investisseurs privés, les deux membres du gouvernement ont vanté le potentiel de la Côte d’Ivoire dans le secteur mis en exergue par le panel. Il est ainsi revenu au ministre Mamadou Sangafowa Coulibaly de présenter de façon générale son secteur, tout en insistant sur les opportunités d’investissements et les acteurs clés qui l’animent.
En présence de partenaires bilatéraux et multilatéraux, d’ONGs et d’investisseurs privés, les deux membres du gouvernement ont vanté le potentiel de la Côte d’Ivoire dans le secteur mis en exergue par le panel. Il est ainsi revenu au ministre Mamadou Sangafowa Coulibaly de présenter de façon générale son secteur, tout en insistant sur les opportunités d’investissements et les acteurs clés qui l’animent.
Quant au ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly, il a présenté les atouts de la Côte d’Ivoire en terme d’attractivité et l’intérêt à investir dans un secteur qui, sous le leadership du président Alassane Ouattara, a bénéficié de beaucoup de reformes pour être justement plus incitatif et plus compétitif, d’un assainissement du cadre règlementaire et juridique pour sécuriser et promouvoir davantage les investissements.
D’entrée, le Ministre Adama Coulibaly s’est réjoui des premiers signaux envoyés par ce groupe consultatif, car pour lui l’événement a été un « véritable succès » en ce sens que les annonces de contribution obtenues étaient de 26 milliards de dollars sur un montant attendu de 15 milliards de dollars.
Mais au-delà des chiffres, a-t-il poursuivi, il faut mettre l’accent sur les messages que les partenaires ont fait passer, en expliquant que la Côte d’Ivoire est un pays qui s’inscrit dans une trajectoire de croissance forte et soutenue grâce à des reformes pertinentes qui ont produit des résultats concrets .
« Ces résultats peuvent servir d’exemple. Les engagements qui ont été pris par rapport au PND 2021-2025 sont la consolidation de ce qui a été fait avec le premier et le deuxième PND. Donc, les partenaires savent que les ressources qui ont été mises à disposition pour ces deux premiers PND ont produit des résultats tangibles. C’est ce qui fait qu’aujourd’hui, nous avons une économie qui est parmi les plus dynamiques au monde », a expliqué le ministre Adama Coulibaly, tout en remerciant les partenaires pour l’accompagnement qu’ils apportent à la Côte d’Ivoire.
Pour donner toutes les assurances aux investisseurs, il a également mis en avant un certain nombre de reformes qui ont été menées depuis 2014 dans le secteur, notamment au niveau du code pétrolier et du code de l’électricité. « La disposition principale concernant l’Energie, c’est que le code qui a été mis en place sur l’électricité a mis fin au monopole. C’est-à-dire toutes les activités de production, de transport et de distribution ont été libéralisées. Ce qui veut dire que tout opérateur peut intervenir dans ce secteur. Ce qui est concerné encore par le monopole, c’est le dispatching. (…) Par ailleurs, en dehors du bénéfice industriel et commercial, aucune autre taxe ou impôt n’est payé par les opérateurs qui sont dans le secteur. Il n’y a pas d’impôt sur les dividendes, sur les prestations de service, sur les acomptes divers et autres. Ces facilités sont faites pour donner du confort aux opérateurs économiques », a expliqué le ministre de l’Economie et des Finances.
Se référant à une production déja abondante qui couvre ses besoins domestiques, et qui fait du pays un exportateur d’énergie dans certains Etats de la sous-région, le ministre des Finances considère que « la Côte d’Ivoire est déjà un hub énergétique en Afrique de l’Ouest » et doit absolument tout mettre en œuvre pour consolider cette position avec les appuis de ses partenaires.
10 ans d’effort pour améliorer le climat des affaires
Dans la foulée, répondant à une préoccupation de la modératrice, Fatoumata Sissoko-Sy, Directrice régionale Afrique de l’Ouest de PROPARCO – filiale du groupe AFD, axée sur le développement du secteur privé – le ministre Adama Coulibaly a évoqué le contexte dans lequel les garanties souveraines avaient été octroyées à une certaine période.
« Il y a un peu plus de dix ans, la Côte d’Ivoire sortait d’une situation extrêmement difficile. L’environnement n’était pas bon. Les partenaires et le secteur privé surtout hésitaient à s’engager au niveau de la Côte d’Ivoire. Donc, il fallait créer les conditions pour qu’effectivement, le secteur privé vienne. C’est en cela que certaines mesures avaient été prises, notamment l’octroi de garanties souveraines pour donner suffisamment de confort, de sureté aux banquiers et aux opérateurs économiques pour pouvoir investir dans les secteurs. Et parallèlement à cela, nous avons beaucoup travaillé sur l’environnement, sur le climat des affaires. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire se trouve dans une situation où le pays est attractif, comparativement aux autres pays de la sous-région. La Côte d’Ivoire est aujourd’hui le pays où le retour sur investissement est parmi les plus élevés », a-t-il souligné.
L’octroi d’une garantie souveraine, a alors conclu le ministre de l’Economie et des Finances, ne se justifie plus puisque l’environnement des affaires est devenu très attractif.
Au terme du panel, le ministre Adama Coulibaly a eu des rencontres B to B avec plusieurs personnalités du monde des affaires, notamment Dr Rania Al-Mashat, ministre égyptienne de la Coopération internationale, et des responsables du Vital Capital Fund et du Groupe Mazars.
Pour rappel, le Groupe consultatif a été initié pour la mobilisation des financements extérieurs publics et privés nécessaires à la mise en œuvre du PND 2021-2025, autour du thème « Tous engagés pour la transformation économique et sociale de la Côte d’Ivoire » . Quant au PND, c’est un programme qui fait office de cadre de référence et de coordination des politiques économique, sociale et culturelle de la Côte d’Ivoire pour l’atteinte des objectifs de développement.
SOURCE : SERCOM MEF
